Euroelec-Smart Energy a ouvert une agence à Lyon

Smart Energy par l’ouverture des bureaux à Lyon à Confluence Institute for Innovation and Creative Strategies in Architecture, une école d’architecture qui propose une approche pédagogique ouverte, créative, internationale, collaborative et innovante.

Cette ambiance créative et innovante est l’environnement idéal pour la nouvelle équipe d’Euroelec Smart-Energy. Hautement motivée et internationale, l’équipe se lance à concevoir des solutions énergétiques innovantes et éco-responsables pour l’environnement.

Smart City Virtual Expo

Est-ce que vous aimez visiter des foires d’expositions pour vous renseigner sur les nouveaux produits, les exigences du marché et ce que font vos compétiteurs? Est-ce que vous saviez que vous pouvez faire tout cela depuis votre chaise de bureau ?

Smart City Virtual Expo

(PDF Explicatif)

La Smart City Virtual Expo vous permet justement de faire cela! C’est une foire d’exposition ouverte toute l’année, 24h/24,  7jours/7 où vous pouvez découvrir tous les enjeux des Smart City!

Venez découvrir notre nouvel espace d’exposition virtuel

https://www.smartcityvirtualexpo.com/fr/stand/visiting/standId/9/langId/1

 

 

Numérisation de l’électricité: le futur est en marche !

Numérisation de l’électricité: le futur est en marche !

 

En novembre dernier, le PDG de Schneider Electric, Jean-Pascal Tricoire, a donné une interview au Figaro dans laquelle il développe sa vision du futur de l’électricité, à savoir comment le numérique et les nouvelles technologies vont transformer le monde de l’énergie: « Le futur sera plus électrique, plus digital et plus décentralisé».

 

Le digital au service des économies d’énergie

 

L’impact du numérique dans l’économie n’est plus à démontrer, en particulier concernant le secteur des énergies, ce qui a entraîné de nombreuses économies d’énergie. Ainsi, les réseaux intelligents permettent de gagner en réactivité, de façon à simplifier la gestion des aléas. Cela rend possible une meilleure gestion de l’énergie produite au niveau du réseau et donc la réduction de la production globale. Ces bouleversements ont un fort impact sur l’organisation des entreprises elles-mêmes, en particulier pour Schneider Electric de par sa position prépondérante sur le marché de l’électricité. Grâce à une gestion en réseau permettant une meilleur utilisation de l’énergie produite depuis la centrale jusqu’au consommateur final, il est tout à fait possible désormais de diminuer l’impact des émissions de CO2.

 

Par ailleurs, les bâtiments intelligents ne cessent de se développer, que cela concerne la construction de ces structures ou encore les éléments à l’intérieur de ces installations. Concept né dans les années 1980, la domotique consiste à mettre en réseau, à coordonner et à automatiser le fonctionnement des équipements électriques d’une maison ou d’un bâtiment, permettant alors de réaliser des économies d’énergie tout en améliorant le confort et la sécurité dans le bâtiment.Les bâtiments intelligents sont intimement liés aux objets connectés, simples à utiliser, donc plus performants. Globalement et localement, le numérique va rendre les réseaux intelligents, tendant alors à réduire les distances concernant les différentes interactions entre l’objet ou le bâtiment d’une part et l’utilisateur d’autre part.

 

 

Des bâtiments à énergie positive et des réseaux électriques intelligents au service de tous

 

De nouveaux défis techniques et technologiques apparaissent avec la numérisation de l’électricité. L’un des plus grands enjeux concerne la fiabilisation et la sécurisation de la communication entre objet et utilisateur. Sans cette garantie, indispensable pour permettre une relation de confiance, les consommateurs pourraient exprimer des résistances face à ces évolutions, de peur de ne pas se sentir en sécurité.

 

Les réseaux électriques intelligents permettent également d’augmenter le nombre d’utilisateurs (que cela soit des particuliers, des industriels ou encore des entreprises du secteur tertiaire) qui exploitent les données numériques du réseau électrique. A titre d’exemple, les consommateurs sont aujourd’hui en mesure de gérer leur consommation d’énergie, parfois même en temps réel. Cela permet notamment de savoir quel est le meilleur moment pour brancher sa machine à laver ou mettre en route le chauffage, pourquoi régler l’éclairage dans les bureaux selon les occupations de ces derniers ou encore comment mieux gérer ses équipements de production pour une industrie. En outre, les récentes innovations technologiques permettent désormais au public, que cela soit les particuliers ou les entreprises, de produire, stocker et/ou revendre leur propre énergie, ce qui ouvre d’importantes pistes d’évolution pour l’électricité dans le futur.

 

Conclusion : Les bâtiments intelligents, solution contre les émissions de carbone

 

Grâce aux innovations numériques dans le domaine de l’électricité, de plus en plus de bâtiments à énergie positive voient le jour, permettant alors de réduire un peu plus les émissions de carbone. Ainsi, l’intelligence du bâtiment occupe une place importante pour atteindre les nouveaux objectifs en matière d’écologie affichés par le gouvernement, que cela soit par l’intermédiaire du Ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer ou du ministère du logement et de l’habitat durable.

INTERSOLAR EUROPE Le salon international des énergies renouvelables

Intersolar – L’exposition leader au monde, ouvrira ses portes du 31 mai au 2 juin 2017 à Munich. Chaque année, ce salon attire des exposants venus d’Europe mais aussi du monde entier.  Intersolar est le plus grand salon mondiale pour l’industrie solaire et présente toutes les nouveautés des différents secteurs dans les domaines du stockage de l’énergie et du photovoltaïque.

Près  de 1200 exposants présenteront leur savoir-faire auprès de plus de 50 000 visiteurs.
Euroelec-Smart Energy sera présente pour y recueillir les dernières nouveautés et innovations mais également  pour échanger avec les principaux acteurs du secteur.

Nous serons  à votre disposition pour une présentation de nos solutions. Vous pouvez nous contacter au +33 09 81 82 88 74 ou par mail : info@euroelec-smartenergy.com

A bientôt !

Développement des smart grids : Quels enjeux, quels impacts?

 

La réalité d’un nouveau Japon

Les problèmes liés aux émissions de gaz à effet de serre se font de plus en plus nombreux. Les smarts grids, réseaux d’électricité intelligents qui optimisent les moyens de production d’énergies par rapport à la consommation de l’utilisateur, apparaissent clairement comme une des solutions. Parmi les pays ayant opté pour cette solution, nous pouvons citer le Japon. En effet ce pays très peuplé avec un niveau de vie très élevé est un gros consommateur d’énergie sans ressources internes en énergies fossiles.

Suite à l’arrêt de la production des centrales nucléaires après la catastrophe de Fukishima, le Japon a dû chercher très vite des solutions à cette situation énergétique. En effet son secteur énergétique dépend actuellement à plus de 92,5% des importations en énergies fossiles. Avec le lancement du projet « Japan Smart City », tout un programme de sensibilisation auprès du public a été déployé sur les raretés des ressources ou encore de l’impact environnemental.  Le Japon a compris qu’avec l’adhésion massive de l’ensemble des consommateurs tout serait possible.

Le « Japan Smart City » consiste au lancement de 4 grands projets de réseaux intelligents dans différentes villes Japonaise :

 

  • Yokohama Smart City Project: plus de 4 000 bâtiments sur une superficie de 435,17 km².
  • Toyota City Low-carbon Society Verification Project : près de 130 bâtiments et 4 000 véhicules de nouvelle génération concernés, avec un objectif de 61,2% de production d’énergie renouvelable.

 

  • Kita-Kyushu Smart Community Project : 225 logements et 50 immeubles de bureaux impliqués dans l’installation de compteurs intelligents et de solutions de stockage correspondant à environ 800 kW.

 

  • Keihanna Eco City the Next-generationEnergy and Social Systems : vise à gérer la consommation d’énergie afin de minimiser les émissions de CO2 tout en maintenant le niveau de confort des résidents.

La France, le bon élève en 2050…

Tout comme le Japon, la France travaille déjà pour améliorer son mix énergétique. Tout d’abord, la loi de transition énergétique qui nous permettra d’atteindre, d’ici 2030, près de 30% de production en énergies renouvelables. Et surtout, cette loi se base sur deux éléments clefs de réussite : une utilisation mesurée et intelligente de l’énergie alliée à une amélioration des performances des bâtiments, infrastructures et transports. Si le challenge est atteint, la France pourrait économiser jusqu’à 50% de sa consommation d’énergies.

Par ailleurs, dans un scénario où toute la production serait «made in France» à partir de 2030, génèrerai une économie de plus de 370 milliards d’euros. « Cela, en prenant en compte les dépenses engagées dans la transformation des secteurs de l’énergie, du bâtiment et des transports, mais aussi les économies réalisées sur la consommation et les importations d’énergie. » comme le cite le journaliste M. Pierre le Hir dans son article « La France pourrait produire 100% d’énergie renouvelable en 2050. » publié par Le Monde.

Si ces objectifs sont atteints en 2050, la France pourrait devenir « neutre en carbone » avec comme avantages une amélioration de la qualité de l’air, de l’eau et du sol.

 

Le défi des smarts grids est donc de gérer les énergies en informant en temps réel l’utilisateur du niveau de sa consommation. L’information doit avoir un effet de prise de conscience de l’utilisateur. Celui-ci pourra s’adapter en conséquence et ainsi améliorer sa consommation d’énergie. La gestion proposée par les smarts grids doit englober depuis le logement individuel jusqu’à la Ville Durable en intégrant la notion d’économie circulaire.

 

Les enjeux pour nous, Maitres d’Ouvrages et Maitres d’œuvre, sera d’analyser ces consommations et de proposer des solutions de gestion d’énergie des bâtiments tout en assurant le confort de l’utilisateur et en diminuant notre empreinte carbone.

 

 

 

 

Dubai Creek Harbour : Quels impacts environnementaux pour la tour la plus haute du monde ?

 

Après la construction de la Burj Khalifa, le plus haut gratte-ciel du monde sous forme de minaret qui culmine à 828 mètres, le géant de l’immobilier des Emirats Arabes Unis ne s’arrête plus : Mohamed Alabbar, Président de Emaar Properties, a annoncé la construction à Dubaï d’une tour encore plus haute que la Burj Khalifa, offrant alors « un nouvel horizon scintillant à la ville » : la Dubai Creek Harbour.

 

Dubai Creek Harbour, la tour la plus haute du monde

La hauteur exacte de la tour en forme de minaret, qui sera construite dans le secteur de la Dubaï Creek, ne sera dévoilée qu’à la fin des travaux. L’objectif est de livrer la tour avant 2020, année fixée pour l’exposition universelle de Dubaï.

De par son style néo-futuriste, c’est l’architecte hispano-suisse Santiago Calatrava Valls qui, au terme d’un concours international, s’est vu confier la conception de cette tour. Cette dernière s’inscrit dans le cadre d’un projet de développement mené par Emaar sur la Dubaï Creek, située à proximité du Ras Al Khor Wildlife Sanctuary, site protégé par la Convention de Ramsar et abritant plus de 67 espèces d’oiseaux d’eau.

De ce fait, la construction de la tour prendra en considération les caractéristiques environnementales et de développement durable, afin de devenir une référence dans le secteur de la construction durable. En outre, la tour sera dotée d’une plateforme d’observation offrant une vue sur la ville à 360°. Au total, le coût de la tour est estimé à environ 1 milliard de dollars (877 millions d’euros).

 

Les enjeux environnementaux du projet

Il est appréciable de constater qu’une réelle préoccupation envers les exigences environnementales et le développement durable ait été prise en compte pour ce projet. Cela tranche avec le fait que Dubaï soit davantage connue pour ses projets titanesques, très énergivores : des centres commerciaux totalement climatisés qui abritent des pistes de ski avec de la véritable neige, les Palm Islands qui ne sont rien d’autres que des îles totalement artificielles en sable, etc.

Les défis énergétiques de la Dubaï Creek Harbour sont à la dimension du bâtiment : gigantesques. Ainsi, aux challenges architecturaux viennent s’ajouter des problématiques environnementales. Plusieurs dispositifs ont été pensés en ce sens : La tour utilisera un système de refroidissement hautement efficace et l’eau rassemblée de ce système nettoiera la façade de la structure. L’aménagement paysager élégant et la végétation encourageront la protection solaire. Un système d’ombres intégré et des portes d’aile contribueront aussi au rendement énergétique.

Cependant, d’autres points poussent notre curiosité: Comment sera dimensionné le système de sécurité dans le cas d’un incendie? Quels sont les besoins en puissance concernant la climatisation dans un pays où la température moyenne s’élève à 27°C ? Comment gérer la grande diverstié d’utilisations, et donc de besoins, de la tour (résidences, hôtels, restaurants, etc.) et plus spécifiquement l’éclairage, point primordial pour Calatrava ? Dans la mesure où les Emirats Arabes Unis sont les détenteurs du meilleur prix pour les centrales photovoltaïques, se pose ainsi la question de déterminer si ce savoir-faire sera appliqué à cette tour ou non. Et dans un futur lointain.. comment serait faite la déconstruction ?

En tout état de cause, une chose dont nous sommes certains, est que le confort de l’occupant ne sera pas négligé. Cela se fera-t-il au détriment des exigences environnementales ?

 

Conclusion : Les enjeux des tours éco-responsables

La tour Dubai Creek Harbour est un projet ambitieux où de nombreuses questions restent ouvertes. L’enjeu est, à l’heure de la COP21, d’en faire un modèle de tour éco-responsable afin qu’elle serve de référence dans le secteur de la construction écologique.

 

Fernando PASSARELLI

© Euroelec Smart Energy